12-09-2017, 06:53
Bonjour à tous et bonne rentrée avec moult remerciements et plein d’encouragements
Préceptes bouddhistes ? Chouette, une énigme
Shiranu ga hotoke traduit par "l'ignorance est une bénédiction", je veux bien vous croire d’autant que dans la langue japonaise, à part Sayonara et Sakura, j’y connais presque rien et on reste dans la même initiale
D’après les indices, si la souffrance relève de l’ignorance, il est paradoxalement logique que l’ignorance soit une bénédiction puisqu’elle devrait empêcher de souffrir compte tenu que je ne sais pas de quoi je souffre. Sachant que l’ignorance provient de sa racine « ignorer » qui est l’antinomie de « savoir », le verbe ignorer apparaît comme équivalence de « ne pas savoir » qui consiste en toute logique en une « absence de savoir », cette absence étant considérée comme un manque qui représente inévitablement un vide alors que le savoir est un plein puisqu’il est le contraire du vide. D’où l’idée fatale et désirable d’un vide à remplir, compte tenu que pour passer de l’ignorance au savoir il faut absolument combler le vide et donc ainsi l’ignorance est un vide qui contient l’idée d’un impératif à remplir. Sauf que pour ne pas souffrir il serait nécessaire de ne pas remplir ce vide. Faut-il donc bannir le savoir ? Faut-il se délester du désir de savoir qu’engendre l’ignorance pour éradiquer la souffrance ? L’acceptation du vide permet-elle d’accéder à la plénitude afin de faire de l’ignorance une bénédiction ? La réponse chez les Bouddhistes ?
Quelque chose pêche dans mon raisonnement ? j’ai perdu le fil mais cela me fait penser au Paradis, dans lequel l’ignorance était la bénédiction, l’arbre de la connaissance une interdiction, le savoir une malédiction sachant que celle-ci porte sur la connaissance du bien et du mal laquelle est effectivement un paradoxe compte tenu du fait qu’il s’agit sans conteste d’attribuer le libre-arbitre à une espèce éminemment déficiente.
Bref, tout ça pour dire que j’apporte les pommes à la place des fleurs, c’est de saison
Préceptes bouddhistes ? Chouette, une énigme
Shiranu ga hotoke traduit par "l'ignorance est une bénédiction", je veux bien vous croire d’autant que dans la langue japonaise, à part Sayonara et Sakura, j’y connais presque rien et on reste dans la même initiale
D’après les indices, si la souffrance relève de l’ignorance, il est paradoxalement logique que l’ignorance soit une bénédiction puisqu’elle devrait empêcher de souffrir compte tenu que je ne sais pas de quoi je souffre. Sachant que l’ignorance provient de sa racine « ignorer » qui est l’antinomie de « savoir », le verbe ignorer apparaît comme équivalence de « ne pas savoir » qui consiste en toute logique en une « absence de savoir », cette absence étant considérée comme un manque qui représente inévitablement un vide alors que le savoir est un plein puisqu’il est le contraire du vide. D’où l’idée fatale et désirable d’un vide à remplir, compte tenu que pour passer de l’ignorance au savoir il faut absolument combler le vide et donc ainsi l’ignorance est un vide qui contient l’idée d’un impératif à remplir. Sauf que pour ne pas souffrir il serait nécessaire de ne pas remplir ce vide. Faut-il donc bannir le savoir ? Faut-il se délester du désir de savoir qu’engendre l’ignorance pour éradiquer la souffrance ? L’acceptation du vide permet-elle d’accéder à la plénitude afin de faire de l’ignorance une bénédiction ? La réponse chez les Bouddhistes ?
Quelque chose pêche dans mon raisonnement ? j’ai perdu le fil mais cela me fait penser au Paradis, dans lequel l’ignorance était la bénédiction, l’arbre de la connaissance une interdiction, le savoir une malédiction sachant que celle-ci porte sur la connaissance du bien et du mal laquelle est effectivement un paradoxe compte tenu du fait qu’il s’agit sans conteste d’attribuer le libre-arbitre à une espèce éminemment déficiente.
Bref, tout ça pour dire que j’apporte les pommes à la place des fleurs, c’est de saison