Senki Zesshou Symphogear

[Pimentoto]

Voilà, j'ai quand même réussi à terminer Senki Zesshou Symphogear, voici donc mon petit avis final.


Commençons tout d'abord par le scénario qui se dévoile quasiment que vers la fin de l'animé, il est intéressant à la base mais lorsqu'on creuse un peu plus profondément, on se rend malheureusement vite compte que c'est juste un prétexte pour une simple ambition personnelle des plus absurdes et peu intéressante. Quant à la narration, le déroulement des événements est plutôt dynamique mais est aussi d'une naïveté incroyable, c'est tellement gros qu'on le sent passer. Dans le genre "Tu m'as caché que tu étais une supergirl !! Je te cause plus ! Na !" puis à la fin du même épisode "Mais on restera toujours amies, n'est-ce pas ? on se pardonne toujours tout..." Et comme je l'ai dit plus haut, les coups de théâtre ressemblent hélas plus à des pétards mouillés qu'autre chose, on nous montre souvent un truc incroyable à la fin d'un épisode pour nous dire que c'était rien d'important à l'épisode suivant ?! Ajouté à cela des combats assez mou, on a donc une forte impression de se faire avoir... Et n'allez pas me dire que c'est comparable à la Paella qui est à des années lumières et d'un tout autre niveau, car je voudrais souligner le fait que ce n'est pas en nous montrant quelques morts (violentes ou non) par-ci, par-là, que cela en fait un dark magical girl ou un magical girl plus mature !! Dans ce cas là, autant aller regarder un vrai magical girl (Pretty Cure), au moins on n'aura pas cette impression d'être trompé pour ce que l'on voit.

Concernant la réalisation je ne vais pas répéter ce que j'ai déjà dit dans mes messages précédents, cela reste inchangé. Techniquement de manière générale, ce n'est pas bon mais pas mauvais non plus, juste correcte, passable. Pour ce qui est de l'animé lui-même, il y a quelques bonnes idées que j'ai bien aimé comme l'originalité du style moderne de ces magical girls avec toutes ces nouvelles technologies. Ou encore les transformations et les coups spéciaux qui sont plutôt sympa visuellement, l'image se fige et les noms des attaques sont écrits de manière stylisée, telle une peinture, une affiche; néanmoins ils ne sont pas assez mise en avant. En effet, j'aurais aussi voulu par exemple que les héroïnes crient les noms de leurs attaques à haute voix pour donner plus de punch, car ce petit détail se fait fortement ressentir durant les combats. L'idée de chanter et de combattre en même temps était très intéressante en soi mais difficilement réalisable en pratique, je n'ai pas vu l'intérêt de la chose vu qu'elle n'avait quasiment aucun effet sur le déroulement des combats. Peut-être aurait-elle dû être utilisée de manière différente ? Des chansons qui auraient de réels impacts sur les ennemis ? Tel un barde ou une sirène envoutant ses ennemis tout en les affaiblissant pour les vaincre ? L'exemple que j'ai en tête est le jeu vidéo musical Space Channel 5 (1999) sur Dreamcast dont les ennemis ressemblent étrangement aux Noises de Senki Zesshou Symphogear. J'ai même remarqué qu'à l'épisode 9, lorsque ce n'est pas la combattante qui chante mais une autre source, à la manière d'un animé de la saga Macross, et bien les combats sont clairement meilleurs.


Bref, Senki Zesshou Symphogear est un animé décevant avec beaucoup de faux-semblants, que je ne vous conseille évidemment pas. Pourtant les quelques idées originales, le scénario et le décor moderne planté avaient de magnifiques atouts, ce n'est hélas au final que de la poudre aux yeux lorsqu'on y regarde de plus près. Tout ceci est dû principalement à un manque clair d'ambition... Les seules choses que je retiendrai seront donc les génériques qui restent de bonne qualité.

Pour finir l'ending Meteor Light, assez morbide mais j'aime bien :



Chantée par Ayahi Takagaki (aussi Mitsuba dans Mitsudomoe), la seiyuu de Kurisu dans l'animé dont j'ai apprécié le doublage.
Me demandez pas pourquoi cet ending me fait plus penser à l'animé Another qu'autre chose, mais j'adore le moment où il y a toutes ces mains qui implorent vers les cieux à 1 min 16.