Mekakucity Actors
Informations
(Source : AniDB)
Format : Série TV
Année : 2014
Titre alternatif : Kagerou Project
Nombre d'épisodes : 12 de 25 mins
Genre : Surnaturel - Tragédie
Type : Shōnen
Site officiel : http://www.mekakucityactors.com
Studio d'animation : Shaft
Réalisation : Shinbou Akiyuki, Yase Yūki
Chara-design : Abe Gen'ichirou
Auteur : Jin
Musique : Nakanishi Ryousuke, TeddyLoid, Ishifuro, Anant-Garde Eyes, Jin
Composition de la série : Jin
Diffuseur : BS11 Digital, Tokyo MX TV
Synopsis
(Source : Crunchyroll)
Quelques images
Générique
Le joli et dynamique opening Daze chanté par MARIA de GARNiDELiA (opening 2 de Kill la Kill)
Et le superbe ending days chanté par la magnifique voix de LIA
(opening 1 de Angel Beats! et les génériques de Clannad After Story et Air Tv)
Mon avis
Informations
(Source : AniDB)
Format : Série TV
Année : 2014
Titre alternatif : Kagerou Project
Nombre d'épisodes : 12 de 25 mins
Genre : Surnaturel - Tragédie
Type : Shōnen
Site officiel : http://www.mekakucityactors.com
Studio d'animation : Shaft
Réalisation : Shinbou Akiyuki, Yase Yūki
Chara-design : Abe Gen'ichirou
Auteur : Jin
Musique : Nakanishi Ryousuke, TeddyLoid, Ishifuro, Anant-Garde Eyes, Jin
Composition de la série : Jin
Diffuseur : BS11 Digital, Tokyo MX TV
Synopsis
(Source : Crunchyroll)
Citation :Shintarô Kisaragi est un adolescent reclus chez lui depuis maintenant deux ans. Devenu accro à Internet, il parle uniquement à Ene, un programme informatique sous forme d'une jeune fille installé sur son ordinateur depuis qu'il a ouvert un mystérieux mail. Après une mauvaise plaisanterie d'Ene, Shintarô se retrouve dans l'obligation de sortir de chez lui, ce qui l'amènera à rencontrer les mystérieux membres de la Mekakushi Dan.
Quelques images
Générique
Le joli et dynamique opening Daze chanté par MARIA de GARNiDELiA (opening 2 de Kill la Kill)
Et le superbe ending days chanté par la magnifique voix de LIA
(opening 1 de Angel Beats! et les génériques de Clannad After Story et Air Tv)
Mon avis
Techniquement excellent, comme toujours avec Shaft + Shinbo Akiyuki. Des décors toujours aussi beaux et colorés, et des angles de vue toujours aussi soignés et renversants qu'on a l'habitude de nous servir chez le studio Shaft. Toutefois concernant cette réalisation, ce sont là tous des artifices déjà vus et revus, ce qui peut donc donner l'impression que cela commence à manquer d'originalité et à s'essouffler. Et encore plus pour ceux qui ont regardé la seconde saison de Bakemonogatari (2009), un phénomène de plus en plus visible car il peinait vraiment à sortir son épingle du jeu à certains endroits de l'animé. Ici dans Mekakucity Actors, on retrouve hélas cette même impression, la magie n'opère plus ? Ou en tout cas, elle opère beaucoup moins efficacement qu'avant ? Cependant on ne peut pas tout mettre sur le dos de la réalisation. En effet, une pièce de théâtre sera toujours agréable à regarder si sa composition reste efficace et divertissante pour le spectateur. L'esthétique n'est véritablement que secondaire et ne pourra pas à lui seul divertir un public. Or, le gros souci dans Mekakucity Actors, c'est justement que cette narration n'est pas des plus judicieuses.
Et effectivement la narration prend ici, le curieux et étrange choix de nous présenter chaque nouvel épisode par un nouveau départ, ou plus précisément, chaque épisode ou pair d'épisode présente un des personnages de manière totalement marginale par rapport aux épisodes précédents. C'est tellement décousu que cela en devient frustrant ! Il faudra attendre jusqu'à l'épisode 9 pour réellement avoir un changement, les huits premiers épisodes m'ayant donné l'impression d'avoir réellement avancé que de 2-3 épisodes au total ! Avec ce genre de narration aussi singulier que maladroit, l'animé manque totalement de dynamise. On pose simplement les événements parce qu'il fallait les poser ici, sans rien apporter de plus... Comptant uniquement sur l'art du réalisateur pour faire passer la pilule, mais le Shinbo, il ne peut pas tout faire tout seul ! Il ne s'occupe que de l'esthétique !! Je pense que le but était à la base de faire une narration en puzzle, mais pas de cette manière... Car il aurait fallu faire quelque chose se rapprochant plus de la narration d'un Baccano! (2007) ou Durarara!! (2010) à la fois complexe et dynamique, mélangeant tous les personnages, et avec des indices ici et là pour ne pas perdre le fil. Cela aurait évidemment demandé un énorme travail sur la composition mais bon, celui qui a composé l'animé, a visiblement préféré la simplicité... Pire encore! Contrairement à un Bakemonogatari ou un Yozakura Quartet (2013) qui misent sur l'humour et du fan service pour dynamiser la narration, ici, nada, rien!! On n'a même pas droit à un Arararagi pour nous guider dans l'animé (désolé, j'ai bégayé !! XP ) ! Cette composition paresseuse paye donc d'entrée les pots cassés et relève presque de l'amateurisme.
Concernant le scénario, il rappelle un peu celui de Yozakura Quartet mais en beaucoup plus sérieux, on retrouve d'ailleurs une héroïne en écharpe ! Mais ce scénario reste aussi extrêmement énigmatique, voire absent jusqu'à l'épisode 9 car on n'avance pas d'un pouce avec toutes ces longueurs allant un peu dans tous les sens, et d'un ennui parfois assommant... Le dénouement n'est uniquement dévoilé que vers la fin de l'animé lorsque la présentation des personnages sera enfin terminée, hélas tout le monde se sera déjà bien ennuyé, et il y a fort à parier que les spectateurs les moins patients auront déjà tous abandonné l'animé. D'ailleurs pour ce qui est des personnages, ils sont tous plus ou moins intéressants, mais malheureusement comme dans la plupart des animés où on a une flopée de personnages, tous les gérer efficacement en même temps relève ici de l'impossible, à moins d'être un maître en composition (Durarara !! Baccano!). Un petit coup par-ci, un petit coup par-là sans vraiment les mettre en avant, du coup, c'est peu convaincant et on n'a pas vraiment d'intérêt à s'attacher à eux. Dommage car j'adore le chara-design de certains d'entre eux, et avec plus de soin, ils auraient pu se révéler être des personnages très charismatiques.
Bref, même si l'animé est très beau grâce principalement à son studio d'animation et à son réalisateur. L'animé perd complètement en subtilité due à sa narration calamiteuse : paresseuse, simpliste, et ennuyeuse à souhait... La seule chose qui pourrait peut-être encore sauver l'animé, serait qu'il passe à 24-26 épisodes, mais rien n'a été encore confirmé. Mekakucity Actors reste toutefois encore regardable pour les plus courageux, mais ne vous étonnez surtout pas si vous vous endormez devant votre écran. À essayer pour voir si on aime ou pas.
Et effectivement la narration prend ici, le curieux et étrange choix de nous présenter chaque nouvel épisode par un nouveau départ, ou plus précisément, chaque épisode ou pair d'épisode présente un des personnages de manière totalement marginale par rapport aux épisodes précédents. C'est tellement décousu que cela en devient frustrant ! Il faudra attendre jusqu'à l'épisode 9 pour réellement avoir un changement, les huits premiers épisodes m'ayant donné l'impression d'avoir réellement avancé que de 2-3 épisodes au total ! Avec ce genre de narration aussi singulier que maladroit, l'animé manque totalement de dynamise. On pose simplement les événements parce qu'il fallait les poser ici, sans rien apporter de plus... Comptant uniquement sur l'art du réalisateur pour faire passer la pilule, mais le Shinbo, il ne peut pas tout faire tout seul ! Il ne s'occupe que de l'esthétique !! Je pense que le but était à la base de faire une narration en puzzle, mais pas de cette manière... Car il aurait fallu faire quelque chose se rapprochant plus de la narration d'un Baccano! (2007) ou Durarara!! (2010) à la fois complexe et dynamique, mélangeant tous les personnages, et avec des indices ici et là pour ne pas perdre le fil. Cela aurait évidemment demandé un énorme travail sur la composition mais bon, celui qui a composé l'animé, a visiblement préféré la simplicité... Pire encore! Contrairement à un Bakemonogatari ou un Yozakura Quartet (2013) qui misent sur l'humour et du fan service pour dynamiser la narration, ici, nada, rien!! On n'a même pas droit à un Arararagi pour nous guider dans l'animé (désolé, j'ai bégayé !! XP ) ! Cette composition paresseuse paye donc d'entrée les pots cassés et relève presque de l'amateurisme.
Concernant le scénario, il rappelle un peu celui de Yozakura Quartet mais en beaucoup plus sérieux, on retrouve d'ailleurs une héroïne en écharpe ! Mais ce scénario reste aussi extrêmement énigmatique, voire absent jusqu'à l'épisode 9 car on n'avance pas d'un pouce avec toutes ces longueurs allant un peu dans tous les sens, et d'un ennui parfois assommant... Le dénouement n'est uniquement dévoilé que vers la fin de l'animé lorsque la présentation des personnages sera enfin terminée, hélas tout le monde se sera déjà bien ennuyé, et il y a fort à parier que les spectateurs les moins patients auront déjà tous abandonné l'animé. D'ailleurs pour ce qui est des personnages, ils sont tous plus ou moins intéressants, mais malheureusement comme dans la plupart des animés où on a une flopée de personnages, tous les gérer efficacement en même temps relève ici de l'impossible, à moins d'être un maître en composition (Durarara !! Baccano!). Un petit coup par-ci, un petit coup par-là sans vraiment les mettre en avant, du coup, c'est peu convaincant et on n'a pas vraiment d'intérêt à s'attacher à eux. Dommage car j'adore le chara-design de certains d'entre eux, et avec plus de soin, ils auraient pu se révéler être des personnages très charismatiques.
Bref, même si l'animé est très beau grâce principalement à son studio d'animation et à son réalisateur. L'animé perd complètement en subtilité due à sa narration calamiteuse : paresseuse, simpliste, et ennuyeuse à souhait... La seule chose qui pourrait peut-être encore sauver l'animé, serait qu'il passe à 24-26 épisodes, mais rien n'a été encore confirmé. Mekakucity Actors reste toutefois encore regardable pour les plus courageux, mais ne vous étonnez surtout pas si vous vous endormez devant votre écran. À essayer pour voir si on aime ou pas.