Catherine
Les covers des deux versions
__
Informations
(Source : GameFAQs)
Développeur : Atlus
Editeur : Atlus (JP & US), Deep Silver (EU)
Plateforme : Playstation 3 & Xbox 360
Année de sortie : 2011 (JP & US), 2012 (EU)
Genre : Puzzle - Platforme - Survival Horror
Site officiel : http://catherinethegame.com
Studio d'animation : Studio 4°C
Réalisation : Katsura Hashino
Chara-design : Shigenori Soejima
Musique : Shoji Meguro
Classification : Public 18+
Synopsis
(Source : Wikipedia)
Quelques images
Trailer
Personnages principaux
Vincent Brooks
(voix : Kōichi Yamadera)
Employé de bureau de 32 ans, Vincent n'a aucune ambition en terme d'amour et de romance. Il est sous la pression perpétuelle de Katherine qui voudrait passer à l'étape supérieure de leur vie de couple en se mariant, mais celui-ci aimerait aussi continuer en même temps sa vie insouciante de célibataire pour garder une certaine liberté. Sa vie change lorsqu'il fait la rencontre inattendue d'une beauté mystérieuse du nom de Catherine à son bar local, le Stray Sheep (la Brebis Égarée). Au même moment, les rêves et la réalité commencent à se brouiller, et Vincent devient alors pris au piège dans un monde parallèle chaque nuit.
Katherine McBride
(voix : Kotono Mitsuishi)
La petite amie fidèle et indéfectible de Vincent, travaillant pour une compagnie de vêtements. Katherine et Vincent sont de la même ville et ont été camarades de classe au lycée, leur relation a véritablement commencé 10 ans après, lors de retrouvailles réunissant d'anciens élèves d'école. Katherine voudrait que Vincent s'engage rapidement et pleinement pour elle, mais plus le temps passe, plus l'indécision de ce dernier commence sérieusement à l'ennuyer.
Catherine
(voix : Miyuki Sawashiro)
Un visage angélique et un corps de rêve qui rendraient fou d'elle n'importe quel homme sur terre. Coquine et sensuelle, il se trouve justement que Catherine est tout à fait le type de femme de Vincent, au final, ils passent la nuit ensemble après qu'elle le séduit. Son comportement insouciant commence alors à perturber toute la vie de Vincent.
Mon avis
Les covers des deux versions
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Informations
(Source : GameFAQs)
Développeur : Atlus
Editeur : Atlus (JP & US), Deep Silver (EU)
Plateforme : Playstation 3 & Xbox 360
Année de sortie : 2011 (JP & US), 2012 (EU)
Genre : Puzzle - Platforme - Survival Horror
Site officiel : http://catherinethegame.com
Studio d'animation : Studio 4°C
Réalisation : Katsura Hashino
Chara-design : Shigenori Soejima
Musique : Shoji Meguro
Classification : Public 18+
Synopsis
(Source : Wikipedia)
Citation :Récemment dans le quartier, il y a eu un certain nombre d'incidents dans lesquels des gens meurent durant leur sommeil avec une expression d'angoisse sur leur visage. Étrangement, toutes les victimes sont des jeunes hommes. Les médias s’intéressent rapidement à l’affaire, attirant l'attention du public et des théories quant à la cause de leur mort. Une rumeur commence alors à se répandre, prétendant que si une personne rêve qu’elle tombe durant son sommeil, elle doit rapidement se réveiller, sous peine de n'en plus être capable et d'en mourir.
On suit les aventures de Vincent, un célibataire trentenaire qui hésite à se marier avec sa petite amie, Katherine, leur couple dure depuis 5 ans, or cette dernière, lasse d'attendre le pousse obstinément à franchir le pas. Cependant, il rencontre, par la même occasion, une belle et mystérieuse femme nommée Catherine. Bien qu'il y ait de nombreuses places de vides au bar du Stray Sheep, elle s’assoit à côté de lui. Étant exactement son type de femme, ils passent la nuit ensemble...
Après cette rencontre, Vincent commence à avoir des cauchemars chaque nuit qui pourraient avoir un lien avec les derniers incidents. Dans ces rêves, lui et plusieurs autres hommes, qui lui apparaissent sous la forme de moutons, doivent échapper à diverses horreurs qui tentent de les tuer. Cela est d’autant plus important que s’ils meurent au cours d’un rêve, il en sera de même dans la réalité. Alors que la frontière entre le monde des songes et la réalité commence à se dissiper, Vincent ne doit pas seulement lutter pour sa survie, mais aussi faire son choix entre Katherine et Catherine
Quelques images
Trailer
Personnages principaux
Vincent Brooks
(voix : Kōichi Yamadera)
Employé de bureau de 32 ans, Vincent n'a aucune ambition en terme d'amour et de romance. Il est sous la pression perpétuelle de Katherine qui voudrait passer à l'étape supérieure de leur vie de couple en se mariant, mais celui-ci aimerait aussi continuer en même temps sa vie insouciante de célibataire pour garder une certaine liberté. Sa vie change lorsqu'il fait la rencontre inattendue d'une beauté mystérieuse du nom de Catherine à son bar local, le Stray Sheep (la Brebis Égarée). Au même moment, les rêves et la réalité commencent à se brouiller, et Vincent devient alors pris au piège dans un monde parallèle chaque nuit.
Katherine McBride
(voix : Kotono Mitsuishi)
La petite amie fidèle et indéfectible de Vincent, travaillant pour une compagnie de vêtements. Katherine et Vincent sont de la même ville et ont été camarades de classe au lycée, leur relation a véritablement commencé 10 ans après, lors de retrouvailles réunissant d'anciens élèves d'école. Katherine voudrait que Vincent s'engage rapidement et pleinement pour elle, mais plus le temps passe, plus l'indécision de ce dernier commence sérieusement à l'ennuyer.
Catherine
(voix : Miyuki Sawashiro)
Un visage angélique et un corps de rêve qui rendraient fou d'elle n'importe quel homme sur terre. Coquine et sensuelle, il se trouve justement que Catherine est tout à fait le type de femme de Vincent, au final, ils passent la nuit ensemble après qu'elle le séduit. Son comportement insouciant commence alors à perturber toute la vie de Vincent.
Mon avis
Malgré les deux jaquettes extrêmement séduisantes du jeu qui laisseraient les esprits les plus pervers à penser qu'il s'agirait d'un tout autre genre de jeu. Catherine est en fait à la fois, un jeu de puzzle et d'aventure, exposé avec un ton sinistre et cynique, mélangeant amour et horreur directement issu des plus profonds cauchemars d'un trentenaire qui ne sait plus vraiment où il en est.
Commençons tout d'abord par les graphismes, je les ai trouvé extrêmement soignés avec une direction artistique vraiment très réussie et recherchée, mettant en évidence toute l'atmosphère mature et malsaine qui se dégage du jeu. Il y a même un effet sur l'écran extrêmement réussi, qui ressemble à du brouillard ou à de l'eau mais qui n'en est pas vraiment, difficile à décrire et typiquement venu du monde des rêves (vous savez le flou autour lorsqu'on fait un rêve), renforçant magnifiquement l'immersion durant les cauchemars. Le chara-design et la modélisation 3D des personnages quant à eux sont de toute beauté, c'est finement dessiné et extrêmement agréable à l'oeil. Si les personnages seront aussi beaux dans le futur Persona 5, moi je dis "oui" sans hésiter ! o/
Ils collent parfaitement aux art concepts et aux merveilleuses cinématiques d'animation 2D produit par le Studio 4°C, qu'on retrouvait déjà chez certains jeux Atlus. Ensuite, j'ai été assez surpris par les doublages japonais qui sont d'une qualité incroyable, et en effet, lorsque l'on regarde le casting des seiyuus (doubleurs), ce ne sont pas n'importe lesquels, il y en a même des très connus.
Hélas comme dans la version américaine du jeu, la version européenne qui sortira la semaine prochaine (9 Février) n'aura pas les doublages japonais... Je trouve cela extrêmement dommage car le travail fournis par les seiyuus japonais est vraiment prodigieux, apportant un véritable plus aux personnages, difficilement égalable (c'est même pour ça que j'ai finalement pris le jeu en version japonais).
Enfin pour accompagner tout cela, nous avons aussi droit à un Ost magnifique de la part du fantastique, du sublime Shôji Meguro ! Mélangeant à la fois des thèmes très étranges collant parfaitement avec la cacophonie qui règne dans cet univers de folie, et des thèmes plus doux et apaisants durant nos passages au Stray Sheep. Mais aussi à de la musique classique (Chopin, Beethoven, Bach, etc...) remixée, certains diront qu'ils préfèrent les versions originaux et que c'est une offense d'y toucher. Certes, mais ces musiques remixées collent tellement bien à l'aspect moderne, contemporain du jeu pendant qu'on y joue, que cela en devient même une remarque insignifiante. Rien qu'avec cet Ost, Shôji Meguro arrive ici magistralement à imprégner une âme singulière par rapport à ses précédentes créations. De plus, ces musiques sont parfois utilisées de manière très astucieuse, par exemple lorsqu'on arrive au sommet d'un niveau et qu'on tire sur la corde de la libération, et que l'on entend fredonner "Alléluia !" après tant de stress, c'est un pur moment de plaisir, de bonheur ! Un vrai soulagement ! Il n'y a donc quasiment aucun reproche à faire concernant l'aspect graphique et audio de Catherine.
Passons maintenant du côté du jeu lui-même, Catherine se joue alternativement en deux phases bien distinctes. La première est une phase d'aventure, d'exploration se déroulant dans le bar du Stray Sheep, où on est amené à rencontrer et à discuter avec différents protagonistes qui ont tous un lien de près ou de loin avec le scénario. Cependant, on a l'entière liberté de nous intéresser à eux ou pas du tout, ceci dépendra uniquement de notre propre envie personnelle, néanmoins sachez qu'en nous intéressant à eux, on en apprendra beaucoup plus sur le scénario, et selon notre affinité le destin de certains pourraient bien basculer. Durant cette phase d'aventure, il faudra aussi savoir gérer leurs allées et venues, en effet, le temps dans le bar ne reste pas figé, il s'écoule à chacune de nos interactions avec les autres protagonistes comme dans la série des Persona. Il faut savoir que les personnes qui viennent dans le bar ne viendront pas tous à la même heure et partiront aussi à des heures différentes, il faudra donc faire des choix, et choisir avec qui on voudra parler en priorité avant qu'il ne rentre chez lui. Mais ceci n'est qu'une partie de cette phase de jeu, on a aussi par exemple l'utilisation du téléphone portable qui nous permettra de développer notre affinité avec les deux héroïnes et pourquoi pas d'avoir un petit cadeau coquin en retour ? Bref, il y fourmille tellement de petites choses à faire ou de petits détails comme dans la série des Persona que cela prendrait des lignes et des lignes à tous les énumérer.
La seconde phase du jeu se déroule durant les cauchemars de Vincent, nous amenant dans un monde totalement irréel, étrange et angoissant. Un monde dont on ne sait rien mais qui se dévoilera au fur et à mesure de l'aventure, toutefois la seule chose qui est sûr, c'est qu'on peut mourir et que si on tombe, c'est le game over ! La seule façon d'y survivre sera donc de monter les marches le plus rapidement possible afin d'arriver à un confessionnal ?! Un lieu où on vous posera à chaque fois une question proposant deux réponses souvent cornéliennes, et dont le thème est bien évidemment l'amour avec toute sa moralité humaine présentée de manière très cynique.
Il y a vraiment beaucoup de choix à prendre tout au long de l'aventure, et pas seulement au confessionnal. De plus chaque choix qu'on fera, aura une répercussion sur notre karma, le tendant à chaque fois un peu plus vers le malicieux petit démon rouge ou vers le sage petit ange bleu, et à plus grande échelle sur le scénario lui-même. Mais ces choix ne sont pas une simple lutte entre le Bien et le Mal, ou plus précisément entre l'Ordre et le Chaos, c'est bien plus profond et avant tout une réflexion qui nous est posée pour nous faire réfléchir sur notre propre moralité, notre propre vision personnellement de l'amour. Je trouve cela extrêmement subtil, j'ai rarement vu cela dans un jeu vidéo ! C'est si riche et si merveilleusement amené que cela soit sur le fond et la forme, en clair, cet aspect du jeu est tout simplement grandiose !
Pour ce qui concerne l'aspect puzzle du jeu, j'ai trouvé les premiers niveaux assez simples mais cela devient rapidement très complexes lorsque des ennemis ou des cubes spéciaux commencent à faire leur apparition, cubes friables, d'épines, explosifs, de glace, etc... Bref, il y a de tout pour varier le plaisir des différents puzzles et vous compliquer sadiquement la vie. Quant aux boss de fin de niveau, ils sont sans pitié et vous mettent vraiment une énorme pression, guettant chaque faux pas ou retard de votre part. Ils feront tout pour vous ralentir et faire tomber des escaliers, vous amenant irrémédiablement à leur porter pour littéralement vous embrocher ! Cette difficulté est l'une des forces mais peut être aussi l'une de ses faiblesses, cela dépendra surtout du point de vue de chacun. Et de toute façon lorsqu'on joue à un jeu signé Atlus, on est souvent habitué à des jeux difficiles, c'est devenu comme leur "marque de fabrique". À noter qu'il y a même eu un patch pour facilité la version japonaise du jeu, car un bon nombre de joueurs japonais se plaignaient de la trop grande difficulté du jeu (?!), mais ceci ne concerne fort heureusement que le mode facile, les modes normal et difficile gardent leur difficulté élevée. Quant à la version occidentale, rassurez-vous le patch est déjà intégré au jeu. Personnellement c'est une difficulté à l'ancienne à la dur que j'apprécie énormément, me rappelant mon âme de joueur old school. Ça contraste fortement avec les jeux qui sortent de nos jours et qui sont devenus bien trop facile, plus orienté tout public et nous procurant même des régénérations ou des vies infinies. En clair, jouer à Catherine, c'est se lancer un défi à soi-même, vous êtes prévenus !
Ensuite pour ce qui est du scénario, je ne peux hélas pas encore vraiment me prononcer, n'ayant pas encore fini le jeu (oui, je bloque à un niveau XD ), mais on peut déjà s'attendre à quelque chose en béton car la Team Persona d'Atlus est souvent réputée pour ses scénario matures et très travaillés. Cependant concernant la narration, je peux déjà vous dire que c'est de haute volée, nous mettant souvent dans des situations extrêmement délicates et inattendues, il en résulte alors des moments pleins de suspense et d'angoisse durant le jeu. Du coup, on a qu'une seule envie, c'est de savoir ce qu'il va se passer par la suite, et cela nous motive grandement pour surmonter les puzzles qui pourraient nous bloqués. De plus, tout ceci est accompagné par une mise en scène remarquable tout au long du jeu, il suffit de voir l'écran de présentation du jeu qui nous présente un Vincent enchaîné et dos au mur, prisonnier entre nos deux héroïnes, ou bien le passage vers l'autre monde, où on nous montre notre héros déguisé partiellement en mouton et suivant bêtement les autres moutons vers... ?! Je vous laisse deviner. Ah oui, un autre petit détail très mineur mais que j'ai grandement apprécié, l'utilisation parfaite des vibrations de la manette, j'ai rarement vu une utilisation si efficace notamment durant les cinématiques. Ces vibrations (et pas des petites) surviennent lors de grands choc émotionnels, ou même lorsque la tension de Vincent est au maximum, on entend alors ses battements de coeur avec les vibrations qui suivent le même rythme, ainsi le joueur n'est pas inactif et est perpétuellement convié au stress de Vincent.
Enfin pour finir, quelques mots sur la durée de vie du jeu qui semble très conséquent à vue d'oeil car évidemment, il y a plusieurs fins possibles, sans oublier les différents modes de difficulté qui nous sont proposés et qui nous en feront baver. Ajouté à cela deux modes multijoueurs à débloquer, l'une est une long tour de défi en coopération qui change notre manière de jouer à Catherine par rapport au mode histoire, car ici on ne sera pas seul et il faudra aussi penser à notre partenaire, et oui si on lui bloque le passage, logiquement il ne pourra plus monter, de la même manière deux personnes ne peuvent se trouver sur un même bloc, ce qui complique atrocement la tâche lorsqu'il y a des blocs friables. Toutefois, ce mode peut tout aussi bien être jouer en solo, mais c'est tellement plus fun à deux. Le second mode multijoueur est quant à lui, compétitif, opposant les deux joueurs à s'affronter, mais je ne l'ai pas encore essayer.
Bref, Catherine brille par sa réalisation sur bien des points, mais aussi et surtout par son originalité. En effet, puisque c'est quasiment un film, un roman interactif que nous avons là, peint d'amour, de dilemme, de frustration et de mort. Un jeu qui bénéficie d'un gameplay extrêmement simple mais aussi très exigeant, puisqu'il mettra nos nerfs à rude épreuve. Toutefois, ce n'est pas une raison valable pour passer à côté de ce petit bijou (il y a un mode facile !), car cette difficulté fait réellement partie du charme du jeu. En gros, Catherine procure une expérience unique en matière de jeu vidéo, à connaître absolument et méritant amplement d'entrer dans notre ludothèque.
Commençons tout d'abord par les graphismes, je les ai trouvé extrêmement soignés avec une direction artistique vraiment très réussie et recherchée, mettant en évidence toute l'atmosphère mature et malsaine qui se dégage du jeu. Il y a même un effet sur l'écran extrêmement réussi, qui ressemble à du brouillard ou à de l'eau mais qui n'en est pas vraiment, difficile à décrire et typiquement venu du monde des rêves (vous savez le flou autour lorsqu'on fait un rêve), renforçant magnifiquement l'immersion durant les cauchemars. Le chara-design et la modélisation 3D des personnages quant à eux sont de toute beauté, c'est finement dessiné et extrêmement agréable à l'oeil. Si les personnages seront aussi beaux dans le futur Persona 5, moi je dis "oui" sans hésiter ! o/
Ils collent parfaitement aux art concepts et aux merveilleuses cinématiques d'animation 2D produit par le Studio 4°C, qu'on retrouvait déjà chez certains jeux Atlus. Ensuite, j'ai été assez surpris par les doublages japonais qui sont d'une qualité incroyable, et en effet, lorsque l'on regarde le casting des seiyuus (doubleurs), ce ne sont pas n'importe lesquels, il y en a même des très connus.
Les doublages qui m'ont le plus plu :
1. Catherine : doublée par Miyuki Sawashiro (aussi Saeko dans Highschool of the Dead) qui nous joue ici, une voix extrêmement sensuelle, coquine, collant merveilleusement avec le personnage.
2. The "Boss" : doublé par the Emperor Norio Wakamoto (aussi Deus dans Mirai Nikki) qui joue le mystérieux patron du bar Stray Sheep, avec ses mythiques phrases à rallonge si agréables aux oreilles dont je ne m'en lasserai jamais.
3. Jonny : doublé par Takehito Koyasu (aussi Shibungi dans Guilty Crown) avec sa voix à la fois posée et tranchante, donnant du charisme et une classe indéniable au personnage.
1. Catherine : doublée par Miyuki Sawashiro (aussi Saeko dans Highschool of the Dead) qui nous joue ici, une voix extrêmement sensuelle, coquine, collant merveilleusement avec le personnage.
2. The "Boss" : doublé par the Emperor Norio Wakamoto (aussi Deus dans Mirai Nikki) qui joue le mystérieux patron du bar Stray Sheep, avec ses mythiques phrases à rallonge si agréables aux oreilles dont je ne m'en lasserai jamais.
3. Jonny : doublé par Takehito Koyasu (aussi Shibungi dans Guilty Crown) avec sa voix à la fois posée et tranchante, donnant du charisme et une classe indéniable au personnage.
Hélas comme dans la version américaine du jeu, la version européenne qui sortira la semaine prochaine (9 Février) n'aura pas les doublages japonais... Je trouve cela extrêmement dommage car le travail fournis par les seiyuus japonais est vraiment prodigieux, apportant un véritable plus aux personnages, difficilement égalable (c'est même pour ça que j'ai finalement pris le jeu en version japonais).
Enfin pour accompagner tout cela, nous avons aussi droit à un Ost magnifique de la part du fantastique, du sublime Shôji Meguro ! Mélangeant à la fois des thèmes très étranges collant parfaitement avec la cacophonie qui règne dans cet univers de folie, et des thèmes plus doux et apaisants durant nos passages au Stray Sheep. Mais aussi à de la musique classique (Chopin, Beethoven, Bach, etc...) remixée, certains diront qu'ils préfèrent les versions originaux et que c'est une offense d'y toucher. Certes, mais ces musiques remixées collent tellement bien à l'aspect moderne, contemporain du jeu pendant qu'on y joue, que cela en devient même une remarque insignifiante. Rien qu'avec cet Ost, Shôji Meguro arrive ici magistralement à imprégner une âme singulière par rapport à ses précédentes créations. De plus, ces musiques sont parfois utilisées de manière très astucieuse, par exemple lorsqu'on arrive au sommet d'un niveau et qu'on tire sur la corde de la libération, et que l'on entend fredonner "Alléluia !" après tant de stress, c'est un pur moment de plaisir, de bonheur ! Un vrai soulagement ! Il n'y a donc quasiment aucun reproche à faire concernant l'aspect graphique et audio de Catherine.
Passons maintenant du côté du jeu lui-même, Catherine se joue alternativement en deux phases bien distinctes. La première est une phase d'aventure, d'exploration se déroulant dans le bar du Stray Sheep, où on est amené à rencontrer et à discuter avec différents protagonistes qui ont tous un lien de près ou de loin avec le scénario. Cependant, on a l'entière liberté de nous intéresser à eux ou pas du tout, ceci dépendra uniquement de notre propre envie personnelle, néanmoins sachez qu'en nous intéressant à eux, on en apprendra beaucoup plus sur le scénario, et selon notre affinité le destin de certains pourraient bien basculer. Durant cette phase d'aventure, il faudra aussi savoir gérer leurs allées et venues, en effet, le temps dans le bar ne reste pas figé, il s'écoule à chacune de nos interactions avec les autres protagonistes comme dans la série des Persona. Il faut savoir que les personnes qui viennent dans le bar ne viendront pas tous à la même heure et partiront aussi à des heures différentes, il faudra donc faire des choix, et choisir avec qui on voudra parler en priorité avant qu'il ne rentre chez lui. Mais ceci n'est qu'une partie de cette phase de jeu, on a aussi par exemple l'utilisation du téléphone portable qui nous permettra de développer notre affinité avec les deux héroïnes et pourquoi pas d'avoir un petit cadeau coquin en retour ? Bref, il y fourmille tellement de petites choses à faire ou de petits détails comme dans la série des Persona que cela prendrait des lignes et des lignes à tous les énumérer.
La seconde phase du jeu se déroule durant les cauchemars de Vincent, nous amenant dans un monde totalement irréel, étrange et angoissant. Un monde dont on ne sait rien mais qui se dévoilera au fur et à mesure de l'aventure, toutefois la seule chose qui est sûr, c'est qu'on peut mourir et que si on tombe, c'est le game over ! La seule façon d'y survivre sera donc de monter les marches le plus rapidement possible afin d'arriver à un confessionnal ?! Un lieu où on vous posera à chaque fois une question proposant deux réponses souvent cornéliennes, et dont le thème est bien évidemment l'amour avec toute sa moralité humaine présentée de manière très cynique.
Jugez par vous même, voici quelques exemples :
Question n°1 : La vie commence ou se termine-t-elle avec le mariage ?
Choix A : Elle commence. / Choix B : Elle se termine.
Question n°2 : Pourrais-tu dire tous tes secrets à ton âme soeur ?
Choix A : Bien sûr ! / Choix B : Heu... je ne pense pas.
Question n°3 : Ton meilleur ami, ou ta compagne ? Choisis !
Choix A : Mon meilleur ami de toujours ! / Choix B : Ma future femme ?
Question n°1 : La vie commence ou se termine-t-elle avec le mariage ?
Choix A : Elle commence. / Choix B : Elle se termine.
Question n°2 : Pourrais-tu dire tous tes secrets à ton âme soeur ?
Choix A : Bien sûr ! / Choix B : Heu... je ne pense pas.
Question n°3 : Ton meilleur ami, ou ta compagne ? Choisis !
Choix A : Mon meilleur ami de toujours ! / Choix B : Ma future femme ?
Il y a vraiment beaucoup de choix à prendre tout au long de l'aventure, et pas seulement au confessionnal. De plus chaque choix qu'on fera, aura une répercussion sur notre karma, le tendant à chaque fois un peu plus vers le malicieux petit démon rouge ou vers le sage petit ange bleu, et à plus grande échelle sur le scénario lui-même. Mais ces choix ne sont pas une simple lutte entre le Bien et le Mal, ou plus précisément entre l'Ordre et le Chaos, c'est bien plus profond et avant tout une réflexion qui nous est posée pour nous faire réfléchir sur notre propre moralité, notre propre vision personnellement de l'amour. Je trouve cela extrêmement subtil, j'ai rarement vu cela dans un jeu vidéo ! C'est si riche et si merveilleusement amené que cela soit sur le fond et la forme, en clair, cet aspect du jeu est tout simplement grandiose !
Pour ce qui concerne l'aspect puzzle du jeu, j'ai trouvé les premiers niveaux assez simples mais cela devient rapidement très complexes lorsque des ennemis ou des cubes spéciaux commencent à faire leur apparition, cubes friables, d'épines, explosifs, de glace, etc... Bref, il y a de tout pour varier le plaisir des différents puzzles et vous compliquer sadiquement la vie. Quant aux boss de fin de niveau, ils sont sans pitié et vous mettent vraiment une énorme pression, guettant chaque faux pas ou retard de votre part. Ils feront tout pour vous ralentir et faire tomber des escaliers, vous amenant irrémédiablement à leur porter pour littéralement vous embrocher ! Cette difficulté est l'une des forces mais peut être aussi l'une de ses faiblesses, cela dépendra surtout du point de vue de chacun. Et de toute façon lorsqu'on joue à un jeu signé Atlus, on est souvent habitué à des jeux difficiles, c'est devenu comme leur "marque de fabrique". À noter qu'il y a même eu un patch pour facilité la version japonaise du jeu, car un bon nombre de joueurs japonais se plaignaient de la trop grande difficulté du jeu (?!), mais ceci ne concerne fort heureusement que le mode facile, les modes normal et difficile gardent leur difficulté élevée. Quant à la version occidentale, rassurez-vous le patch est déjà intégré au jeu. Personnellement c'est une difficulté à l'ancienne à la dur que j'apprécie énormément, me rappelant mon âme de joueur old school. Ça contraste fortement avec les jeux qui sortent de nos jours et qui sont devenus bien trop facile, plus orienté tout public et nous procurant même des régénérations ou des vies infinies. En clair, jouer à Catherine, c'est se lancer un défi à soi-même, vous êtes prévenus !
Ensuite pour ce qui est du scénario, je ne peux hélas pas encore vraiment me prononcer, n'ayant pas encore fini le jeu (oui, je bloque à un niveau XD ), mais on peut déjà s'attendre à quelque chose en béton car la Team Persona d'Atlus est souvent réputée pour ses scénario matures et très travaillés. Cependant concernant la narration, je peux déjà vous dire que c'est de haute volée, nous mettant souvent dans des situations extrêmement délicates et inattendues, il en résulte alors des moments pleins de suspense et d'angoisse durant le jeu. Du coup, on a qu'une seule envie, c'est de savoir ce qu'il va se passer par la suite, et cela nous motive grandement pour surmonter les puzzles qui pourraient nous bloqués. De plus, tout ceci est accompagné par une mise en scène remarquable tout au long du jeu, il suffit de voir l'écran de présentation du jeu qui nous présente un Vincent enchaîné et dos au mur, prisonnier entre nos deux héroïnes, ou bien le passage vers l'autre monde, où on nous montre notre héros déguisé partiellement en mouton et suivant bêtement les autres moutons vers... ?! Je vous laisse deviner. Ah oui, un autre petit détail très mineur mais que j'ai grandement apprécié, l'utilisation parfaite des vibrations de la manette, j'ai rarement vu une utilisation si efficace notamment durant les cinématiques. Ces vibrations (et pas des petites) surviennent lors de grands choc émotionnels, ou même lorsque la tension de Vincent est au maximum, on entend alors ses battements de coeur avec les vibrations qui suivent le même rythme, ainsi le joueur n'est pas inactif et est perpétuellement convié au stress de Vincent.
Enfin pour finir, quelques mots sur la durée de vie du jeu qui semble très conséquent à vue d'oeil car évidemment, il y a plusieurs fins possibles, sans oublier les différents modes de difficulté qui nous sont proposés et qui nous en feront baver. Ajouté à cela deux modes multijoueurs à débloquer, l'une est une long tour de défi en coopération qui change notre manière de jouer à Catherine par rapport au mode histoire, car ici on ne sera pas seul et il faudra aussi penser à notre partenaire, et oui si on lui bloque le passage, logiquement il ne pourra plus monter, de la même manière deux personnes ne peuvent se trouver sur un même bloc, ce qui complique atrocement la tâche lorsqu'il y a des blocs friables. Toutefois, ce mode peut tout aussi bien être jouer en solo, mais c'est tellement plus fun à deux. Le second mode multijoueur est quant à lui, compétitif, opposant les deux joueurs à s'affronter, mais je ne l'ai pas encore essayer.
Bref, Catherine brille par sa réalisation sur bien des points, mais aussi et surtout par son originalité. En effet, puisque c'est quasiment un film, un roman interactif que nous avons là, peint d'amour, de dilemme, de frustration et de mort. Un jeu qui bénéficie d'un gameplay extrêmement simple mais aussi très exigeant, puisqu'il mettra nos nerfs à rude épreuve. Toutefois, ce n'est pas une raison valable pour passer à côté de ce petit bijou (il y a un mode facile !), car cette difficulté fait réellement partie du charme du jeu. En gros, Catherine procure une expérience unique en matière de jeu vidéo, à connaître absolument et méritant amplement d'entrer dans notre ludothèque.
Pour terminer cette fiche voici quelques bonus.
- Le générique d'opening Yo :
- Les premiers moments du jeu provenant de la démo que je vous conseille de regarder pour avoir une idée plus précise du jeu. Toutefois si vous comptez acheter le jeu, ne les regardez pas.
- Et enfin deux belles images de nos deux héroïnes :
- Le générique d'opening Yo :
- Les premiers moments du jeu provenant de la démo que je vous conseille de regarder pour avoir une idée plus précise du jeu. Toutefois si vous comptez acheter le jeu, ne les regardez pas.
- Et enfin deux belles images de nos deux héroïnes :
Love is Over :